Vulvnérable

Dans son exposition «Vulvnerable» à la librairie-galerie VIOLETTEANDCO, elle questionne à travers la vulnérabilité de la vulve, l’ensemble des violences infligée saux femmes, qui sont ici mises en lumière. Ce travail tente de sublimer la supposée la ideur des menstruations.

C’est dans cette fragilité qu’apparaît la beauté, niée jusqu’ici dans l’imaginaire collectif, des fluides menstruels comme une possibilité. C’est une réhabilitation de la femme et des onpropre corps dans ce qui apparaît être le plus intime.

Sa pratique de peinture est basée sur des instants libres où elle vit une expression à la fois corporelle, en tant qu’immédiateté, et sensorielle par le geste qui est une forme d’extériorisation:

on le montre par essence aux autres, on fabrique un mouvement, une communication.

A l’opposé, la touche, sa manière de faire, est une présence de l’extérieur, c’est une relecture subjective paressence. Une expérience des oi qui n’est pas mesurée. Elle utilisele dripping technique popularisée par Pollock après 1945 qui offre une liberté gestuelle et un rapport direct avec le support et la matière. Cette technique permet de créer des mouvements pendulaires. Le balance ment du bras génère des sinuosités sur toute la surface de latoile. Les différentes couleurs, rouge, noir et blanc se mélangent, coulent, et se chevauchent tout en jouant les unes avec les autres. Elle utilise tout son corps, elle imprime ses empreintes de pieds sur le support. Elle laisse une trace, la marque d’une présence.
La relation entre le corps d’artiste et le support relève de l’art corporel. Le corps vécu dans la société modern et el qu’il est occulté ou nié, joue le rôle d’un révélateur. Il est soumis à l’institution, aux codes, aux mythes, aux rituels sociaux, ludiques, religieux, biologiques ou psychanalytiques.

LesexpériencesartistiquesdeHopeMokdedseveulentàlafoisindividuelleetcollectives, témoignantdelaviolencefaiteauxfemmes.EnTunisie,paysdontelleestoriginaire,ce phénomèneesttellementgravequ’unefemmesurdeuxestvictimedeviolencesconjugales.

Désormais la violence faite aux femmes est presque légitime et normalisée, banale et quotidienne. Ainsi, garder le sien ce après avoir vécu une violence permet de garder la face et entrer dans la norme. C’est «ne pas de venir victime».